1. Le télétravail.

Certaines corporations avaient encore le discours « le télétravail est un privilège » jusqu’en mars 2020. Ils offraient le télétravail soit en avantage social, en remplacement de salaire, ou ils ne le suggérait qu’avec une surveillance impossible. Or, ce discours a été démoli dès les premières semaines de la pandémie en Amérique du Nord. Dépendamment de l’industrie, les télé-travailleurs sont souvent plus productifs. Une revue BBC sur l’étude de Nicholas Bloom (Ph.D et professeur à Stanford) en 2013 sur la productivité attendue et observée chez les travailleurs à distance en parle plus – ici (et la propre rétrospection du chercheur ici1).
Sans surprise, les compagnies revoient leur plans d’aménagement, et y voient des opportunités, même financières (chaque tête dans un bureau a un coût (p.ex: électricité, nettoyage, meubles, ligne téléphonique etc)) et commencent à planifier (p.ex: Google, Microsoft, Reddit, etc) Et avec raisons, les travailleurs sont devenus ultra-disponibles, moins souvent à la cafetière, moins en déplacement inter-bureaux, moins de small talk avec les voisins… Si une chose est claire, c’est qu’il y du pognon à faire
Personnellement, je n’ai jamais eu autant de rencontres et autant de projets concurrents qu’en virtuel, et cela se traduit sans aucun doute par une productivité augmentée.
2. L’insta – tanéité.

Depuis le début de la pandémie, les employés ont constatés une forte augmentation dans le nombre de rencontre quotidienne auxquelles ont leu demandait d’assister. Si avant, on avait 2 rencontres par jour, on passait rapidement à 7 ou 8 rencontres. Pour certains, il est possible d’être sollicité en 14 blocs de 30 minutes, ou mêmes en 28 blocs de 15 minutes. Pour d’autres ils sont appelés à être présents à plusieurs rencontres simultanées.
Cette réalité crée une sorte d’exigence de performance inusité. Si avant, un projet aurait pu prendre quelques semaines à préparer. On sent très bien dans le bureau virtuel post-Covid que ce projet est attendu en quelques jours. Le fait que tant se passe en une semaine amène une sorte d’instantanéité, et oblige les travailleurs à être connecté en tout temps.
3. Fini les vols à 5h du mat.
En janvier 2020, si vous étiez attendu à 8h à l’autre bout du pays, il vous aurait fallu prendre le vol de nuit de 1h AM de Montréal pour vous rendre à Vancouver à temps. Beaucoup de temps, d’argent et d’énergie sont dépensé chaque années par les organisations dans la planification et la gestion de ces calendriers. Dès mars, les vols étaient annulés et les rencontres en personne impensables! En 1 an, l’action de l’application ZOOM a pris près de 5 fois sa valeur. Il est maintenant difficile d’imaginer une compagnie qui exigerait un rencontre en présentiel, quand les outils pour faire les démonstrations sont à la portée des doigts!
4. La numérisation des marchants physiques.

Les épiciers comme Loblaw, Metro, et IGA, avaient probablement apprécié une augmentation des commandes en ligne au cours des dernières années. Mais cela n’a été rien en comparaison à la l’augmentation immense des commandes électroniques en temps de pandémie. Délais extraordinaires (d’attente en ligne ET de livraison) et mesures de protection particulière étaient observés.
Cependant, cela a permis à des utilisateurs d’adopter une nouvelle habitude de consommation. De faire ses courses en ligne pour éviter les files d’attentes, les tentations en magasins ou de contracter le virus.
5. Les restaurants à diamants Michelin en ligne.

En restauration, surtout en restauration fine dining, l’expérience est le principal élément à contrôler pour les propriétaires d’établissement. L’ambiance, le personnel, le staging, tout est calculé pour vous régaler, mais aussi pour vous épater. Les restaurants de Grande Cusisine vont normalement au delà de ce qui peut être attendu pour s’assurer que vos centaines de dollars, parfois milliers, valaient la peine d’êtres dépensés. Or, avec la COVID-19, les salle-à-manger ont dû fermer portes.
D’ailleurs, la fermeture obligatoire des restaurants fut une occasion en or pour les hébergeurs de site web. Les restaurateurs se ruèrent vers les experts en e-commerce pour ventre leur menu en livraison.
1 L’économiste Bloom constate d’ailleurs l’iniquité dans l’adoption du télétravail d’entre les classes sociales et les différents niveaux d’éducation atteints.